Résumé
La commande d’œuvre a toujours été au cœur du système des arts. D’ailleurs, d’un point de vue historique, on peut considérer que cela aura été l’un des principaux moteurs de la création artistique. De François 1er aux Médicis de Florence, de Louis XIV à Frédéric II de Prusse en passant par le prince Andreï Kirillovitch Razoumovsky, le principe est le même. Un roi, un prince ou un riche bourgeois accorde son soutien à un artiste de son choix en lui versant un salaire l’attachant à son service de manière plus ou moins longue. […] Le mécanisme a, évidemment, considérablement évolué, mais le principe reste le même si ce n’est la question du choix de l’artiste, qui aura longtemps été le fait du mécène seul.
Les passages devant des jurys de pairs rythment la vie du compositeur dans son parcours professionnel: les diplômes, les prix, les résidences, les commandes. Le compositeur est souvent appelé à faire ce travail d’évaluation, mais dans les recherches sur le travail créateur, on a tendance à occulter le travail d’évaluation, qui fait néanmoins partie intégrante des tâches accomplies pour participer à la vie et au maintien de ce monde artistique.
Sommaire
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Éditorial Texte intégralContinuer
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Introduction Texte intégralCommander une œuvre musicale
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La Sequenza XII pour basson de Luciano Berio
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A Discussion of Results from a Survey on Commissioning in New Music [Discussion des résultats d’une enquête sur les commandes en musique contemporaine]
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Pierre Boulez’s Dialogue de l’ombre double [Dialogue de l’ombre double de Pierre Boulez]
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The Question of Commissioning Fees in the US [La question des honoraires de commande aux États-Unis]A Composer’s Perspective [Le point de vue d’un compositeur]
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L’état de la recherche
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«Fuck toute!» — une génération de compositeur·e·s décomplexe sa marge
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De Georges Nicholson
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Nouveautés en bref Texte intégral
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À propos des illustrations Texte intégralIllustrations de Reynold Arnould